Par Joëlle Gobeil
Évolutive, aux multiples façons de faire, créative, propre au médiateur, mystérieuse et pourtant très accessible. Presque autant de définitions la composent que d’individus la pratiquent.
La médiation culturelle prend un place prépondérante dans la démarche du Théâtre du Mortier, mais que signifie réellement ce grand concept? Étant donné que même les médiateurs ne s’entendent pas sur une seule définition, nous avons décidé de vous aidez à la démystifier en schématisant le tout.
Pour souligner la fin de mon baccalauréat Interdisciplinaire en Arts, j’ai réalisé un schéma sur la médiation culturelle qui fut présenté lors du vernissage des finissants en arts de l’UQAC. J’ai tenté de dresser, selon mes réflexions et expériences personnelles, le portrait de toutes les possibilités offertes par ce grand concept. Bien que l’on puisse y ajouter encore beaucoup d’éléments, le schéma que je vous présente a été pour moi une façon de visualiser tous les liens qui se sont ajouté à ma compréhension de la médiation culturelle au fil de mes études. En contemplant le schéma, on y aperçoit la grande place qu’occupent l’échange, le partage, l’accessibilité, la rencontre, les découvertes, l’adaptation et surtout, la démocratisation de la culture.

Sur le schéma, on aperçoit que la réflexion, la création et le contact sont les aspects les plus prédominants de la médiation culturelle, un peu comme les trois façons de la vivre en tant que public ou les trois grands moyens qu’a le médiateur pour transmettre son message.
Je comprends parfaitement aujourd’hui que la médiation culturelle relie deux choses: l’art et le public, mais que les moyens pour y parvenir et les résultats du processus sont multiples et très diversifiés.